RETOUR HISTORIQUE

Publié le par Mairie de Saint-Denis sur Sarthon


Saint Denis sur Sarthon né en 1717, d'un désir d'ouverture des relations dans l'ouest de la France  par les intendants de l'époque du territoire d'Alençon : la percé de la route de Bretagne devenu Nationale 12 aujourd'hui qui traverse le territoire d'est en ouest.
Établi dans le bocage bas-normand, au sud du département de l'Orne et en bord de Mayenne, Saint-Denis est une commune rurale formant une soixantaine de hameaux et de lieux dits. Saint Denis sur Sarthon est déployée sur deux kilomètres le long de la route nationale.
           
Rattachée depuis la révolution au canton d'Alençon Ouest, elle est bordée au nord par la Roche-Mabile et Livaie, au sud par la Ferrière-Bochard, à l'est par Cuissai et Pacé et à l'ouest par Gandelain et Ravigny, commune de la Mayenne. Elle s'étend sur une base de 1381 hectares situés à une altitude moyenne de 200 mètres. Ce vaste territoire est marqué à l'ouest par la vallée profonde du Sarthon, affluent de la Sarthe, et il est dominé au nord par la butte de Chaumont, massif boisé culminant à 378 mètres d'altitude qui constitue une avancée de la forêt d'Ecouves. Ces deux éléments sont les principales disjonctions du relief dynosien qui exposent à de doux vallonnements. Saint Denis sur Sarthon est un bourg dynamique où vit la majeure partie des 1087 habitants recensés en 1999. C'est là que sont rassemblés toutes les infrastructures à l'exception de l'église située à 500 mètres au sud de la route nationale et dont le site correspond au centre historique du village. Les services généraux : mairie, bureau de poste, caserne des pompiers, proposent la plupart des services publics nécessaire a la vie coutumière. Ils sont consolidés par de nombreux équipements récréatifs et sociaux : salle des fêtes, maison des jeunes, aire de loisirs de l'Etansiau, foyer pour personnes âgées, bibliothèque, restaurant scolaire et école primaire Raoul Dufy (peintre qui séjournait au village). Tous ces équipements sont disséminés dans le bourg. Il est animé par une vingtaine de commerces, d'artisans et de services, ainsi qu'une menuiserie et une société de sérigraphie.
 
D'antan Saint Denis sur Sarthon se souvient,
-De sa forge aujourd'hui éteinte :
 Il s'agissait d'un lieu dit Forge (la) construit au troisième quart du 19e siècle, 1856, Roussel Jules en était l'auteur commanditaire.
 Reconstruit en 1856, peu après son acquisition en 1854 par Jules Roussel, propriétaire de la forge d' Orthe (Mayenne). Il reçut cette forme circulaire dont on ne connaît pas d'autres exemples dans l'ouest de la France. Il a succédé à plusieurs générations de hauts fourneaux, le premier datant des années 1530, et a approvisionné, avec le fourneau voisin de Carrouges, la fonte du chemin de fer d' Alençon. Il cessa toute activité vers 1870.C'est aujourd'hui un établissement industriel désaffecté
propriété d'une personne privée.
 
Le Haut-fourneau ; les entrepôts de stockage avec leurs arches ; les façades et toitures de la halle à charbon, de la maison du contremaître, du logement des ouvriers, de deux ateliers annexes, de deux bâtiments agricoles ont étaient inscrits par arrêté du 26 septembre 1990 par le Recensement immeubles, Monuments Historiques.
 -De sa faïencerie disparue :
 De maître d'oeuvre inconnu, construite au troisième quart du 18e siècle, en 1749 par Jean Ruel de Belle Isle, écuyer, propriétaire de la forge de Saint-Denis-Sur-Sarthon. Autorisée par arrêt du conseil du 16 décembre 1749 et par lettres patentes du 23 septembre 1750. Dirigée de 1750 à 1755 par Denis Pierre Pelleve, peintre et ouvrier en faïence, de 1759 à 1811 par Nicolas Thomas Ruel de Belleisle et de 1811 à 1848 par Jean Louis Ruel de Belleisle. Elle Comprenait en 1848 logement d'ouvriers, magasins, tournerie, fours, pièces de séchage, étables, hangar et moulin. Cessation d'activité vers 1861. Bâtiments d'exploitation détruits après 1867. Subsistent le logement patronal et un logement d'ouvriers. Terres extraites à la Ferrière-Bochard et Pacé. Production de plats, brocs, pots à boire, moutardiers, assiettes et soupières, encriers, plats à barbe et statuettes. Aujourd?hui vestiges du village.
-De son moulin à farine :
De maître d'oeuvre inconnu, construit au quatrième quart du 19e siècle, situé au lieu dit Moulin du Pont (le), Moulin à farine attesté en 1809, produisant quotidiennement 3 quintaux de farine ; réglementé par arrêté préfectoral du 13 juin 1825 ; était équipé de 3 paires de meules en 1888, pouvant produire en moyenne 25 quintaux de farine ; agrandi après 1880.
Description : Atelier de fabrication principal à 2 étages carrés sur étage de soubassement et étage de comble, en schiste, granite et brique, à toit à longs pans en ardoise ; un second atelier en rez-de-chaussée sur étage de soubassement, en béton aggloméré, brique creuse et enduit partiel, couvert en ciment amiante ; hangar à toit à longs pans en ciment amiante ; bureau à toit en terrasse ; un logement à 1 étage carré sur étage de soubassement, en granite et brique, à toit à croupe en tuile plate ; un second logement à 1 étage carré, en granite et brique, à toit en demi croupe en ardoise.
Gros oeuvre : schiste, granite, moellon, brique, béton aggloméré, brique creuse, appareil mixte, enduit partiel.
Couverture : ardoise, ciment, amiante en couverture, tuile plate.
 Couverture (type) : toit à longs pans, pignon couvert, demi croupe, croupe, terrasse. 
-De son usine de fabrication des métaux:
 
 Époque de construction : 4e quart 17e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle, 1856, dont Roussel Jules était le maître d'oeuvre. Il s'agissait d'une usine comprenant haut fourneau, affinerie et fenderie. Affinerie attesté en 1611, inactive au milieu du 17e siècle. Reconstruite entre 1687 et 1689 par Thomas Ruel, fermier général de la baronnie de La Roche-Mabile. Haut fourneau reconstruit entre 1696 et 1698. Usine couplée en 1789 avec le haut fourneau de la Bataille. Acquise en 1854 par Jules Roussel, propriétaire de la forge d' Orthe, en Mayenne et affectée à la production de fonte et coussinets pour les rails du chemin de fer d'Alençon. Haut fourneau reconstruit en 1856.
 
Cessation d'activité vers 1870. Minerai extrait à la Ferrière Bochard. Fer produit destiné à usage agricole et aux cloutiers de Chahains, Tinchebray et Chanu. Une vingtaine d'ouvriers sur place en 1794. 50 ouvriers en 1858.

description : Four industriel circulaire, en schiste, sur assise en granite ; entrepôt industriel et remise à toits à longs pans ; logements d'ouvriers à toits à croupe ; deux ateliers, l'un à toit à longs pans, l'autre à toit à croupe.
 
Gros oeuvre : schiste, moellon, granite. Couverture (matériau) : tuile plate. Couverture (type) : toit à longs pans, pignon couvert, croupe.
 
État : établissement industriel désaffecté, vestiges. Propriété privée. Date protection Monument Historique : 1988.
 
Afin d'acquérir sa propre identité, et de devenir une commune accompli, Saint Denis sur Sarthon a connu de multiple rebondissements suivants les siècles et les années :
 -Des constructions 
 

1971, lotissements du Parc.

1982, maisons de la Guéraude.

1994, maisons rue des Acacias et place Raoul Dufy.

1997, maisons des Pommiers.

2003, maisons au Mesnil

2006, extension du lotissement du Mesnil.

 
 -Des lieux chargés d'histoire et de souvenirs 
 
La maison de la Providence où les jeunes filles apprenaient le point d'Alençon au XVIIIe siècle, l'empreinte laissée par le peintre Maurice Denis, la ligne de chemin de fer établie en 1881ou la gare détruite en 1989, le château de Saint Denis reconstruit à la fin du XVIIIe siècle pour Jacques du Mesnil, l'ancienne école des filles édifiée en 1885, la mairie bâtie en 1870 ,le château du Fault, et celui de la Touche édifié en 1806 pour le général d'empire Bonet, sans oublié l'église Saint Denis édifiée au XIIe siècle à l'emplacement d'un prieuré disparu ou encore la maison du peintre Raoul Dufy, ancien relais de diligence de la croix Blanche qui fut ensuite acquis par Jules Roussel en 1854.
 

-Les arts à Saint Denis sur Sarthon :

Tableau : Ensevelissement du Christ à Saint-Denis-Sur-Sarthon,Tableau : Vierge à l'Enfant entre trois religieuses, cadre à Saint-Denis-Sur-Sarthon, 2 statues : Anges à Saint-Denis-Sur-Sarthon,Maître-autel à Saint-Denis-Sur-Sarthon,Tabernacle à Saint-Denis-Sur-Sarthon,Verrière : Têtes de donateurs à Saint-Denis-Sur-Sarthon.

 

       Le territoire de la commune ainsi que ses habitants ont évolués dans l'histoire de la France du patrimoine, l'esprit de conservation des éléments du passé de la commune reste fort et volontaire de beaucoup de citoyens. Ceci malgré les problèmes allants d'ordre climatique à ceux d'état de guerre. Une réussite en matière d'aménagement du territoire et de conservation des origines de la commune, peut être celle de l'arrêté du 24 février 2005 reconnaissant l?utilité publique d'une déviation du tracé de la route nationale 12, déviation dont les premières ébauches remontent à 1953, accentue ce sentiment.
 
 
 

Publié dans HISTOIRE

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